Colloque international « Projeter l'architecture, aux carrefours du numérique et du vivant »

27 et 28 janvier 2020, ENSA Paris-Val de Seine, 3-15 quai Panhar et Levassor 75013 PARIS

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En raison des difficultés de déplacement, notamment pour les intervenants qui doivent venir de loin, nous avons dû prendre la décision de reporter le colloque "Projeter l'architecture, aux carrefours du numérique et du vivant".

Le colloque se tiendra donc les 27 et 28 janvier 2020.

Le programme est en cours de validation et sera bientôt en ligne.

Le colloque interroge les manières dont le numérique, par les méthodes qu'il génère, permet d'approcher la complexité des organisations spatiales, qu'elles soient naturelles ou artificielles. Cette interrogation s'inscrit dans le cadre de la production de connaissances et dans celui de l'invention d'organisations nouvelles. L'incidence du numérique sur les organisations humaines au sein des territoires (agricoles, urbains, paysagers, architecturaux, naturels) sera également placée au sein des débats.

Le colloque établira un dialogue entre scientifiques et concepteurs autour des enjeux méthodologiques à la croisée de la complexité et du numérique. Il s'agit d'éclairer les apports transdisciplinaires réciproques possibles.

Le « déluge de données » attise provocations, débats, craintes et enthousiasmes. Big data, Intelligence Artificielle, modélisations, paramétrages, algorithmes, sont désormais au cœur de pratiques scientifiques et de pratiques conceptrices innombrables. L'architecture n'est présente, pour le moment, qu'à la marge dans ces discours.

Dans le même temps, au sein des domaines scientifiques qui concernent le vivant et / ou le territoire (biologie, géographie,écologie), les approches complexes fondent de nouvelles théories actuellement en vigueur.

Dans les domaines de la conception (architecture, paysage, urbanisme, art, design), les logiques de projétation écosystémique complexe émergent depuis quelques années ; elles déduisent de l'écologie et de l'écosystémique des méthodes de travail sophistiquées. Elles peuvent ainsi dépasser la seule production de dispositifs durables, pour atteindre des objectifs d'équilibre dynamique.

Dans le domaine de l'art, de nombreuses œuvres parmi lesquelles on ne citera que les Pissenlits d'Edmond Couchot et Michel Bret (1988) expriment de nouvelles visions de la nature qui tirent parti à la fois des cultures numériques, de l'approche systémique et de l'évolutivité des organismes vivants. Ces oeuvres ré-interrogent notre confrontation au monde qu inous entoure et renouvellent la constitution de réels artistiquement choisis.

 

 

Axe 1 - Du numérique à la complexité du vivant : le rôle du numérique dans l'approche des complexités territoriales.

Il est question ici d'aborder les enjeux méthodologiques et épistémologiques liés à l'introduction du numérique comme inspirateur de méthodes pour le travail sur le vivant. Ces enjeux seront interrogés sous l'angle de la découverte de l'existant : quels sont-ils lorsqu'il s'agit de mieux comprendre le fonctionnement de systèmes complexes territoriaux tant dans le cadre de recherches universitaires, que dans le cadre de diagnostics territoriaux à visée projétuelle ? Les enjeux liés au numérique comme méthode seront également, en retour, interrogés sous l'angle de la démarche de projétation : quels sont-ils lorsque la finalité est de proposer un projet territorial complexe en résonance avec les innombrables utilisateurs comme avec les milieux naturels sans cesse changeant ?

Comment s'approprier la collecte et l'exploitation des données et comment mettre au point des méthodes spécifiques  pour modéliser la complexité territoriale par le numérique ? Dans quelle mesure les approches de type datamining, modélisation complexe, intelligence artificielle permettent-elles de "cultiver" vertueusement l'auto-organisation, l'émergence, la résilience, les mutualisations, la solidarité etc.

 

 

 

Axe 2 - Du vivant complexe au numérique : les pistes pour un bio-mimétisme réactualisé

Très utilisé en architecture, en ingénierie ou en design, le bio-mimétisme est un mode de conception qui s'inspire du vivant pour proposer des formes innovantes.

Les approches systémiques du vivant ont renouvelé les démarches bio-mimétiques, en ouvrant la voie de la bio-inspiration ou bio-mimétisme écosystémique. Ce dernier se présente comme une alternative complexe aux versions plus directement analogiques des bio-mimétismes dits formels et fonctionnels.

Le numérique propose quand à lui, comme l'avait esquissé la cybernétique, des moyens de saisir et reproduire les mécanismes complexes du vivant.

Afin de mettre en lumière des pistes de renouvellement des démarches de projet par le bio-mimétisme, le colloque se positionne à la croisée du numérique et de la systémique. Cet axe vise donc des contributions de chercheurs en sciences du vivant, utilisant des méthodes de data mining, d'intelligence artificielle, etc. En miroir, des contributions mettant en évidence des méthodes de conception bio-inspirées tirant parti des méthodes numériques sont également attendues.

 

 

 

Propositions de communication

Les contributions prendront la forme de communications de 20 minutes.

Les propositions, anonymes, seront déposées en fichier pdf et comprendront un titre et un résumé présentant l’objet de recherche, le cadre théorique ainsi que la méthodologie mobilisée, le tout ne dépassant pas 2000 signes, bibliographie comprise.

Elles feront l'objet d'une évaluation en double aveugle.

Les question peuvent être adressées à :

Claire BAILLY : claire.bailly@paris-valdeseine.archi.fr

et Jean MAGERAND : magmor@club-internet.fr

 

Une publication prolongeant le colloque est prévue.

 

 

 

Comité d’organisation

Claire Bailly, EVCAU

Jean Magerand, EVCAU

 

Colloque organisé avec le soutien du Bureau de la Recherche Architecturale et Urbaine (BRAUP) du Ministère de la Culture.

 

 

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